Une attaque coordonnée menée par des hommes lourdement armés plonge la commune du Nord-Ouest dans la terreur.
Vers midi le jeudi 18 septembre, la commune de Bassin-Bleu a été le théâtre d’une attaque, attribuée à une soixantaine d’hommes lourdement armés se réclamant des gangs « Ti Bwadòm » et « Kokorat San Ras ».
Les assaillants ont pris d’assaut la ville, semant panique et désolation. Le sous-commissariat de police a été incendié, plusieurs véhicules détruits, et la caisse populaire KOPLES pillée. Plusieurs personnes, dont des employés de cette institution, ont été kidnappées, selon les dernières informations. Des tirs nourris ont retenti pendant l’attaque, obligeant de nombreux habitants à fuir précipitamment leurs domiciles.
Selon des témoignages, certaines maisons ont également été ciblées, aggravant le climat de terreur et d’insécurité qui règne dans la zone. Cet épisode illustre une nouvelle fois la vulnérabilité sécuritaire du département du Nord-Ouest, où les groupes armés multiplient leurs exactions, provoquant des déplacements forcés de population.
Cette attaque contre Bassin-Bleu s’ajoute à une longue série d’actes de violence qui frappent différentes régions du pays dont Cabaret, Liancourt, Mirebalais, Montrouis, mettant à nu la faiblesse de l’État face à l’emprise grandissante des gangs.
À lire aussi:
Haïti en alerte à la suite de la formation de la tempête tropicale Gabrielle
Via Juno 7
Read original article
Comments (0)
Add a Comment
No comments yet