Plusieurs pays, dont le Tchad, le Bangladesh et le Sri Lanka, ont annoncé de nouveaux engagements pour renforcer la Force de suppression des gangs en Haïti
La nouvelle Force de suppression des gangs d’Haïti se rapproche de son objectif de 5 500 hommes. Lors d’une conférence tenue mardi à New York, plusieurs pays ont proposé d’envoyer des troupes, des ingénieurs et des policiers pour appuyer les forces haïtiennes, confrontées à une violence persistante des groupes armés.
Les engagements les plus forts sont venus du continent africain. Le Tchad a proposé l’envoi de 1 500 soldats. D’autres pays comme la Sierra Leone, le Burkina Faso, la Gambie et le Burundi ont également annoncé leur participation. Le Kenya, déjà présent en Haïti, maintient environ 700 policiers sur le terrain.
En Asie du Sud, le Bangladesh et le Sri Lanka ont renforcé leur appui. Le Sri Lanka veut déployer une unité de combat. Le Bangladesh, pour sa part, a réaffirmé un engagement de 1 500 hommes, incluant un soutien au contrôle des frontières terrestres et maritimes. Ces deux pays avaient déjà participé à la MINUSTAH entre 2004 et 2017.
Pour l’instant, moins de 1 000 membres de forces étrangères sont déployés en Haïti au sein de la Mission multinationale d’appui à la sécurité, dirigée par le Kenya. Cette mission est déjà transformée en Force de suppression des gangs après une résolution du Conseil de sécurité en septembre, qui prévoit une force plus robuste pour une durée de 12 mois, soutenue logistiquement par un nouveau bureau des Nations Unies.
Malgré ces nouvelles annonces, plusieurs défis persistent. Le Canada et la France refusent toujours d’envoyer leurs propres troupes. Les financements restent insuffisants. Et l’objectif américain de confier la mission à un pays d’Amérique latine n’a pas été atteint. Le Salvador et le Guatemala maintiennent leur présence, avec une proposition du Guatemala de doubler son contingent. L’Argentine veut envoyer des ingénieurs et créer un hôpital. La République dominicaine, pour sa part, veut renforcer le contrôle frontalier.

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