Donald Trump a entamé mercredi sa deuxième visite d’État au Royaume-Uni, accueilli avec faste par le roi Charles.
Le président américain Donald Trump a entamé mercredi sa deuxième visite d’État en Grande-Bretagne, marquée par une cérémonie grandiose et une sécurité renforcée. Accueilli par le roi Charles au château de Windsor, Trump a bénéficié de tout le protocole royal, entre cortège en calèche et banquet officiel, symbole d’une alliance que Londres souhaite consolider.
La visite intervient dans un contexte où le gouvernement britannique, dirigé par le Premier ministre Keir Starmer, mise sur ce rapprochement pour renforcer la « relation spéciale » entre les deux nations. Les discussions portent notamment sur des investissements technologiques majeurs, la réduction de barrières commerciales et des dossiers sensibles comme l’Ukraine et le Moyen-Orient. Des géants comme Microsoft, Google et Nvidia ont déjà promis des milliards d’euros pour soutenir l’intelligence artificielle et l’énergie nucléaire civile au Royaume-Uni.
Cependant, cette visite ne se déroule pas sans tensions. Donald Trump reste une figure impopulaire auprès d’une partie importante de l’opinion britannique. Des manifestations ont eu lieu à Londres contre sa présence, alors que ses partisans se sont mobilisés à Windsor pour le soutenir. Des questions délicates liées aux scandales autour de Jeffrey Epstein ont également refait surface, alimentant la controverse.
Malgré ces zones d’ombre, la mise en scène royale a impressionné Trump, qui s’est dit « ravi » de retrouver un pays auquel il dit être profondément attaché. Le couple présidentiel a participé à un hommage à la reine Élisabeth II et a assisté à un défilé militaire, tandis que les liens de défense entre Londres et Washington étaient symboliquement mis en avant.
La journée s’est conclue par un banquet d’État au château de Windsor, moment fort de cette visite. Pour le roi Charles, cette rencontre représente une opportunité unique de mettre en lumière son règne naissant. Pour Starmer, elle constitue un pari politique : transformer le faste et les symboles en gains diplomatiques et économiques tangibles.

Photo: Kirsty Wigglesworth Agence France-Presse
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