Une frappe américaine dans les Caraïbes a tué 11 trafiquants, et le Venezuela dénonce une provocation.
Les tensions entre les États-Unis et le Venezuela se sont encore aggravées après l’annonce d’une opération militaire américaine en mer des Caraïbes. Mardi 2 septembre, le président américain a déclaré que ses forces armées avaient détruit un bateau transportant de la drogue, lié au puissant gang vénézuélien Tren de Aragua. L’attaque aurait fait onze morts parmi les trafiquants présumés.
Selon la Maison Blanche, la frappe s’est déroulée dans les eaux internationales, alors que l’embarcation se dirigeait vers les États-Unis. Donald Trump a affirmé qu’il s’agissait d’une action de « lutte contre le narcoterrorisme », et a diffusé une vidéo montrant l’explosion du navire. Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a confirmé que l’opération visait un bateau parti du Venezuela, qualifiant l’intervention de « frappe ciblée ».
À Caracas, les autorités rejettent cette version. Le ministre de la Communication, Freddy Nanez, a accusé Washington de manipulation, affirmant que la vidéo publiée par Trump aurait été générée par intelligence artificielle. Pour le gouvernement vénézuélien, cette attaque n’est rien d’autre qu’une provocation destinée à justifier une escalade militaire dans la région.
Le président Nicolás Maduro a, de son côté, dénoncé la présence massive de navires de guerre américains près des côtes vénézuéliennes. Il a parlé d’une « menace directe » contre la souveraineté de son pays et prévenu que le Venezuela était prêt à une « lutte armée » pour défendre son territoire. Washington, pour sa part, assure que ses déploiements visent uniquement à combattre le trafic de drogue.
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